Direct estimation of maternal mortality in Africa

Why do women prefer home births in Ethiopia?

Background

Skilled attendants during labor, delivery, and in the early postpartum period, can prevent up to 75% or more of maternal death. However, in many developing countries, very few mothers make at least one antenatal visit and even less receive delivery care from skilled professionals. The present study reports findings from a region where key challenges related to transportation and availability of obstetric services were addressed by an ongoing project, giving a unique opportunity to understand why women might continue to prefer home delivery even when facility based delivery is available at minimal cost.

Methods

The study took place in Ethiopia using a mixed study design employing a cross sectional household survey among 15–49 year old women combined with in-depth interviews and focus group discussions.

Results

Seventy one percent of mothers received antenatal care from a health professional (doctor, health officer, nurse, or midwife) for their most recent birth in the one year preceding the survey. Overall only 16% of deliveries were assisted by health professionals, while a significant majority (78%) was attended by traditional birth attendants. The most important reasons for not seeking institutional delivery were the belief that it is not necessary (42%) and not customary (36%), followed by high cost (22%) and distance or lack of transportation (8%). The group discussions and interviews identified several reasons for the preference of traditional birth attendants over health facilities. Traditional birth attendants were seen as culturally acceptable and competent health workers. Women reported poor quality of care and previous negative experiences with health facilities. In addition, women’s low awareness on the advantages of skilled attendance at delivery, little role in making decisions (even when they want), and economic constraints during referral contribute to the low level of service utilization.

Conclusions

The study indicated the crucial role of proper health care provider-client communication and providing a more client centered and culturally sensitive care if utilization of existing health facilities is to be maximized. Implications of findings for maternal health programs and further research are discussed.

Perceptions des barrières à la stratégie de formation des médecins généralistes à la chirurgie essentielle pour l’offre de soins obstétricaux et chirurgicaux d’urgence au Burkina Faso

Résumé

Réduire de 75% les ratios de la mortalité maternelle d’ici à 2015 est l’un des défis majeurs des pays pauvres dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Au Burkina Faso, on estime que 60% des femmes accouchent toujours sans assistance médicale, et que 480 d’entre elles meurent pour 100 000 naissances vivantes. Pour relever ce défi le pays a initié depuis 1992 une stratégie dite des « médecins formés à la chirurgie essentielle », pour officier dans les hôpitaux de district.

Douze ans après, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé et le Centre Muraz ont promu une évaluation de cette stratégie, avec un volet qualitatif devant analyser les perceptions qu’ont les concernés de ses facteurs limitants. Plusieurs profils d’informateurs ont été interrogés à cet effet. La stratégie s’est avérée une option adaptée au contexte. Toutefois, sa viabilité est mise à épreuve du fait que la formation ne soit pas diplômante, avec des avantages incitatifs. Les médecins formés, qui sont aussi les « Chefs de District », s’investissaient plus dans les tâches managériales que dans les activités cliniques.

Ainsi, bien qu’elle soit une réponse alternative efficace au déficit des spécialistes, la stratégie pourrait aussi être efficiente si la formation était labellisée. A défaut, un nouveau profil de chef de district pourrait être envisagé, en y excluant la condition d’être formé à la chirurgie essentielle. L’augmentation des effectifs des Attachés de Santé en Chirurgie, formés en 2 ans, et qui sont actuellement les principaux acteurs des interventions chirurgicales dans les hôpitaux de district, est déjà une alternative à portée de main. Le recyclage et le suivi des médecins formés, mais aussi le suivi du matériel (approvisionnement et maintenance) seraient également des dispositions de renforcement des acquis.