Estimating the potential life-shortening effect of continuous sedation until death: a comparison between two approaches

Psychiatrie, soins palliatifs et de fin de vie : des univers (ir)réconciliables? Le cas de madame Sanchez

Contexte : En psychiatrie, la question d’offrir des soins palliatifs et de fin de vie pour ce qui serait une « condition psychiatrique terminale » ou, plus globalement, de considérer adopter une approche palliative pour des problèmes de santé mentale sévères et persistants constitue encore un tabou. Méthodologie : Cette question est abordée par l’analyse d’un cas effectuée lors d’une consultation en éthique clinique à l’aide de la méthode des scénarios d’Hubert Doucet. Il s’agit de madame Sanchez, une patiente âgée de plus de 90 ans, présentant des troubles psychiatriques, exprimant le désir de mourir par des gestes suicidaires, refusant les traitements proposés, ainsi que refusant de boire et manger. Son histoire clinique est racontée par le filtre de l’accompagnement réflexif offert en éthique clinique aux diverses parties prenantes. Résultats : L’analyse de cas, loin de répondre aux défis posés par le concept des soins palliatifs et de fin de vie en contexte psychiatrique, présente néanmoins une occasion d’en nommer les enjeux éthiques principaux : la souffrance psychique, le refus de manger et de boire ainsi que le refus de traitement, la sédation palliative et l’aide médicale à mourir, les volontés et directives médicales anticipées, ainsi que les défis clinico-organisationnels suscités par la clientèle gérontopsychiatrique. Conclusion : Les défis cliniques et éthiques demeurent nombreux pour les professionnels et les décideurs afin de répondre aux besoins de la clientèle de santé mentale très âgée. Nous appelons à un plus grand développement des connaissances sur ce thème précis.

Euthanasia and palliative sedation in Belgium

The aim of this article is to use data from Belgium to analyse distinctions between palliative sedation and euthanasia. There is a need to reduce confusion and improve communication related to patient management at the end of life specifically regarding the rapidly expanding area of patient care that incorporates a spectrum of nuanced yet overlapping terms such as palliative care, sedation, palliative sedation, continued sedation, continued sedation until death, terminal sedation, voluntary euthanasia and involuntary euthanasia. Some physicians and nurses mistakenly think that relieving suffering at the end of life by heavily sedating patients is a form of euthanasia, when indeed it is merely responding to the ordinary and proportionate needs of the patient. Concerns are raised about abuse in the form of deliberate involuntary euthanasia, obfuscation and disregard for the processes sustaining the management of refractory suffering at the end of life. Some suggestions designed to improve patient management and prevent potential abuse are offered.

¿La sedación paliativa acorta la vida de los pacientes?

El respeto por la vida humana es central en el acto médico. En pacientes terminales, los síntomas refractarios son nicho de sedación paliativa. Este artículo identifica, a partir de evidencia científica, la sobrevida en pacientes con sedación paliativa en comparación con aquellos que no la recibieron. Se realizó́ búsqueda de revisiones sistemáticas de 2000 a 2016, se analizaron metodológicamente y se compararon los resultados. Por razones metodológicas no se pudo realizar meta-análisis. Se concluye que la sedación paliativa terminal no acorta la vida de los pacientes. Se reformula la aplicación del principio de doble efecto relacionado con el posible acortamiento de la vida; el mal no deseado es la pérdida de la conciencia.