Group B streptococcus has no effect on piglet diaphragmatic force generation

Intubation trachéale et choc septique : état des lieux

La place de l’intubation dans le choc septique reste mal définie sans recommandation dictée par les sociétés savantes. Cette problématique met en balance les effets potentiellement bénéfiques de la ventilation mécanique (amélioration de l’oxygénation, repos musculaire diaphragmatique…) et délétères (risque du geste d’intubation, atrophie diaphragmatique, lésions pulmonaires induites par la ventilation, vasoplégie liée à la sédation…). L’intubation ne se discute pas lors des cas extrêmes de coma profond ou d’insuffisance respiratoire aiguë sévère. Néanmoins, la place de l’intubation dans les situations intermédiaires est actuellement peu étudiée et non codifiée. Cette mise au point a pour but d’apporter au lecteur une synthèse des résultats issus des dernières grandes études sur le choc septique. L’analyse suggère une association probable, non exclusive, entre gravité et taux d’intubation, qui reste à préciser. Bien que ces études n’aient pas étudié cette question, les données générales décrivent les caractéristiques « patient » et les données ventilatoires. Enfin, les résultats d’une étude spécifique sur le sujet et le projet de recherche en cours INTUBATIC (inclusions terminées) sont présentés, ce qui apportera peut-être une réponse à cette question dans les mois à venir.

Impact of endotracheal intubation on septic shock outcome: A post hoc analysis of the SEPSISPAM trial

INTRODUCTION

The objective of the study to is to determine the characteristics associated with endotracheal intubation in septic shock patients.

METHODS

This is a post hoc analysis of the database of the SEPSISPAM study, including patients with septic shock.

RESULTS

Among the 776 patients, 633 (82%) were intubated within 12 hours of study inclusion (early intubation), 113 (15%) were never intubated, and 30 (4%) had delayed intubation. Intensive care units (ICUs) were classified according to frequency of early intubation: early intubation less than 80% of patients (lowest frequency: 7 ICUs, 254 patients), 80% to 90% (middle frequency: 5 ICUs, 170 patients), and greater than 90% (highest frequency: 6 ICUs, 297 patients). Type of ICU, pulmonary infection, lactate greater than 2 mmol/L, lower Pao2/fraction of inspired oxygen ratio, lower Glasgow score, and absence of immunosuppression were independently associated with early intubation. Patients never intubated had a lower initial severity and a low mortality rate. In comparison to patients intubated early, patients with delayed intubation had had fewer days alive without organ support by day 28. Intensive care units with the highest frequency of early intubation had a higher mortality rate in comparison to ICUs with middle frequency of early intubation. A nonsignificant increased mortality was observed in ICU with lowest frequency of early intubation.

CONCLUSIONS

Practices regarding the place of endotracheal intubation in septic shock may impact outcome.