[Description and role of bacteriological techniques in the management of lung infections].
Rev Mal Respir 2017;
34:1098-1113. [PMID:
28688757 PMCID:
PMC7134997 DOI:
10.1016/j.rmr.2016.07.007]
[Citation(s) in RCA: 2] [Impact Index Per Article: 0.3] [Reference Citation Analysis] [Abstract] [Key Words] [Track Full Text] [Download PDF] [Journal Information] [Subscribe] [Scholar Register] [Received: 03/01/2016] [Accepted: 07/28/2016] [Indexed: 01/07/2023]
Abstract
Les pneumopathies aiguës recouvrent des contextes cliniques variés et les étiologies bactériennes impliquées le sont tout autant. Aucun outil microbiologique n’est 100 % sensible ni 100 % spécifique et malgré les investigations, plus de 30 % des pneumopathies restent sans étiologie identifiée. Si aucun prélèvement n’est indiqué pour les patients traités en ambulatoire, les prélèvements respiratoires non invasifs sont à privilégier pour les pneumopathies aiguës hospitalisées (communautaires ou associées aux soins), tandis que les prélèvements invasifs sont indiqués en seconde ligne pour les pneumopathies aiguës communautaires en réanimation, et en première ligne pour les pneumopathies aiguës de l’immunodéprimé. La culture microbiologique garde une place importante, à condition que le malade soit prélevé avant instauration de l’antibiothérapie. Certains contextes peuvent justifier le recours aux hémocultures, à la recherche d’antigènes urinaires ou aux sérologies. Les PCR rendent déjà service au quotidien mais l’avenir à court terme appartient probablement aux panels moléculaires multiplex capables de détecter de nombreux micro-organismes en quelques heures, surtout dans les pneumopathies communautaires sévères de réanimation et les pneumopathies aiguës de l’immunodéprimé. Le séquençage nucléotidique haut débit révolutionnera bientôt le diagnostic microbiologique, en pneumologie comme dans les autres domaines de l’infectiologie.
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