Permanent unfitness for work and mental disorders: a multicentric cross-sectional study of 2,788 unfit employees

In France, Mental Disorders (MD) are the second most common medical cause of unfitness-for-work notices. The main objective is to describe the MD causing permanent medically unfitness at the workstation. A cross-sectional multicenter survey was conducted among employees followed by 323 physicians from occupational health services of the South of France in 2017. The MD responsible for unfitness for the job were coded according to the ICD-10 nomenclature and their occupational origin was estimated by each physician. On 359,966 employees screened, 2,788 were unfitted. Among the 2,779 unfitness cases which were analysed, 985 were unfitted for MD. The incidence rate of unfitness for MD was 2.78 unfit per 1,000 employees followed. Representing 36.8% (985 cases) of all grounds for unfitness, MD were estimated to be work-related in 614 (63.6%) of cases. The main MD were 449 (45.6%) cases of major depressive episodes, 227 (23.0%) anxiety disorders and 131 (13.3%) recurrent depressive disorders. Their occupational origin was mentioned in 296 (67.3%), 168 (74.7%), 62 (49.6%) cases and the link with a Burnout (BO) in 166 (38.3%), 61 (27.9%) and 41 (34.2%) cases respectively among 364 all pathologies reported to a BO. Unfitness for MD was more common among women (ORa = 1.79 95% CI [1.50-2.13]), working in trade, transport, accommodation and catering (ORa = 1.47 95% CI [1.04-2.09]) and increase with age (ORa = 4.24 95% CI [2.73-6.60] for over 55). Major depressive episodes represent the MD most frequently responsible for unfitness and the most related to occupational origin.

Job retention for people with bipolar disorder: A qualitative analysis

At least half of people with bipolar disorder, whose global prevalence is greater than 1% of the general population, do not have a stable occupation. The objective of this study is to identify the factors perceived by bipolar people as having an impact on retention in employment. Semi-directed individual interviews were offered to subjects with bipolar disorder, of working age, who had been seen by three different hospital departments in the south of France. These people had to be medically stable and have at least one occupational experience. Each interview was recorded and transcribed manually and then analyzed according to a thematic classification of verbatims. Nineteen people participated in the interviews. Three major themes identified were classified into intrinsic (working routine and working environment) and extrinsic (external aids) factors for the bipolar person. The majority believe that working regular hours is a balancing factor. For everyone, night work and stress factors can lead to relapses. All stressed the need to destigmatize the disease. Most believe that it is necessary to develop employment support organizations specific to mental illnesses. This research helps to inform people with bipolar disorder about the occupational factors that help balance their condition. Personalized multidisciplinary care pathways involving occupational medicine must be developed in order to promote the balance of the disease and job retention.

Dépistage du personnel de santé exposé au SARS-CoV-2

Introduction

Dans le cadre de la pandémie mondiale au SARS-CoV-2, les personnels de santé (PS) sont professionnellement exposés à ce virus. Dans ce contexte, cette étude présente les données de surveillance de 5704 travailleurs d’un centre hospitalier, exposés au SARS-CoV-2.

Matériel et méthode

Les PS symptomatiques, les cas contacts et ceux présentant une forte anxiété ont été testés du 17/03/20 au 20/04/2020. Le diagnostic de COVID-19 a été réalisé par RT-PCR après prélèvement nasopharyngé.

Résultats

Au cours de cette période, 30,4 % (1735/5704) des PS ont bénéficié de 3057 écouvillons nasaux. Parmi ceux-ci, 8,0 % (138/1735) étaient infectés par le SRAS-CoV-2. Parmi les PS positifs au SARS-CoV-2, 21,7 % étaient asymptomatiques. Chez les PS symptomatiques, 8,1 % (77/952) des tests RT-PCR effectués étaient positifs ; chez les PS, cas contact, sans symptôme, 2,3 % (23/1010) des tests étaient positifs (p < 0,001) ; chez les PS, anxieux, asymptomatiques, 0,3 % (2/687) des tests étaient positifs. Les premiers étaient plus à risque d’être positifs que ces derniers (p < 0,001). Dans les unités COVID et les unités non-COVID, le nombre de personnes infectées par le SARS-CoV-2 était respectivement de 5,8 % (13/223) et 8,2 % (125/1512) (p = 0,2). Les catégories professionnelles les plus souvent infectées par le SARS-CoV2 étaient les infirmières (30,0 % ; 40/138), les internes/médecins (21,0 % ; 29/138) et les aides-soignants (10,9 % ; 15/138). Parmi les médecins, la majorité étaient des internes (70,0 % ; 20/29). Les travailleurs de plus de 50 ans étaient moins susceptibles d’être positifs au SARS-CoV-2 (3,8 % ; 14/373) que les autres travailleurs plus jeunes (9,1 % ; 124/1362) (p < 0,001). Aucun cas grave de COVID-19 n’a été signalé dans notre population au cours de cette période.

Conclusion

Parmi les PS positifs détectés, 21,7 % (25/115) étaient asymptomatiques. Ces données soulignent l’importance du dépistage systématique des cas contacts même asymptomatiques et de l’utilisation d’équipements de protection individuelle pour éviter la transmission. Le pourcentage des cas positifs diminuait à mesure que l’âge augmentait, en particulier après l’âge de 45 ans. Les personnels de plus de 45 ans, étant plus expérimentées et se sentant plus à risque, ont pu être mieux protégées ou affectées à des services moins à risque ou confinés à domicile. Les PS travaillant dans des unités COVID-19 n’étaient pas plus souvent infectés que ceux travaillant dans des unités non-COVID-19, probablement parce qu’ils étaient plus conscients des dangers et des risques associés au SARS-CoV-2, qu’ils disposaient de plus d’équipements de protection individuelle, qu’ils les portaient de manière plus stricte et qu’ils étaient mieux informés et formés.

Screening of health workers exposed to SARS-CoV-2 in a university hospital in the south of France

Introduction

SARS-CoV-2, which causes COVID-19, is a virus that has caused a global pandemic. Health workers (HWs) are major players in the fight against this infection and are occupationally exposed to the virus in the course of their work. In this context, this study presents surveillance data on 1714 workers in a hospital center in the south of France for the period from March 17 to April 20, 2020.

Materials and methods

Symptomatic HWs, contact cases and those with high anxiety were tested. Diagnosis of COVID-19 was performed by RT-PCR after nasopharyngeal sampling.

Results

During this period, 30.4% of hospital staff received 3028 nasal swabs. Of these, 8.0% were infected with SARS-CoV-2. Among the SARS-CoV-2 positive HWs, 24.3% were asymptomatic. Among COVID unit and non COVID unit, the positive HWs for SARS-CoV-2 were, respectively, 5.8% and 8.2% (p = 0.2). HWs over 50 years of age were less likely to be positive for SARS-CoV-2 (3.8%) than other younger HWs (9.1%) (p < 0.001). No serious cases of COVID-19 were reported in our population during this period.

Discussion

Our study suggests that HWs who tested positive for COVID-19 are often asymptomatic. Therefore, PPE is pivotal to prevent HWs to patients and HWs to HWs transmission during workshifts. Contact tracing and screening is essential to limit the spread of the virus within the hospital. On the other hand, HWs working in COVID-19 units are not more often infected probably because they have a higher risk awareness than other HWs.

Dépistage du personnel de santé exposé au SARS-CoV-2 dans un hôpital universitaire

Introduction

Dans le cadre de la pandémie mondiale au SARS-CoV-2, les personnels de santé (PS) sont professionnellement exposés à ce virus. Dans ce contexte, cette étude présente les données de surveillance de 5704 travailleurs exposés au SARS-CoV-2 d’un centre hospitalier du 17 mars au 20 avril 2020.

Matériels et méthodes

Les PS symptomatiques, les cas contacts et ceux présentant une forte anxiété ont été testés. Le diagnostic de COVID-19 a été réalisé par RT-PCR après prélèvement nasopharyngé.

Résultats

Au cours de cette période, 30,4 % (1735/5704) des PS ont bénéficié de 3057 écouvillons nasaux. Parmi ceux-ci, 8,0 % (138/1735) étaient infectés par le SRAS-CoV-2. Parmi les PS positifs au SARS-CoV-2, 21,7 % étaient asymptomatiques. Dans les unités COVID et les unités non COVID, le nombre de personnes infectées par le SARS-CoV-2 était respectivement de 5,8 % (13/223) et 8,2 % (125/1512) (p = 0,2). Parmi les PS travaillant hors des unités COVID, 6,4 % (12/188) des agents des unités pédiatriques et 8,1 % (126/1547) des agents des unités adultes ou des laboratoires étaient positifs au SARS-CoV-2 (p = 0,4). Parmi les PS des unités adultes, 6,4 % (8/125) provenaient de la médecine interne, 5,6 % (7/125) de la neurologie, 5,6 % (7/125) de la pharmacie et 5,6 % (7/125) du service médical d’urgence. Parmi les personnes atteintes du SARS-CoV2, les infirmières, les internes/médecins et les aides-soignants étaient les catégories professionnelles les plus touchées avec respectivement 30,0 % (40/138), 21,0 % (29/138) et 10,9 % (15/138). Parmi les médecins, la majorité étaient des internes (70,0 % ; 20/29). Les travailleurs de plus de 50 ans étaient moins susceptibles d’être positifs au SARS-CoV-2 (3,8 % ; 14/373) que les autres travailleurs plus jeunes (9,1 % ; 124/1362) (p < 0,001). Aucun cas grave de COVID-19 n’a été signalé dans notre population au cours de cette période.

Conclusion

Parmi les PS positifs détectés, 21,7 % (25/115) étaient asymptomatiques. Ces données soulignent l’importance du dépistage systématique des cas contacts même asymptomatiques et de l’utilisation d’équipements de protection individuelle (EPI) pour éviter la transmission. Le pourcentage des cas positifs diminuait à mesure que l’âge augmentait, en particulier après l’âge de 45 ans. Les personnels de plus de 45 ans, étant plus expérimentées et se sentant plus à risque, ont pu être mieux protégées ou affectées à des services moins à risque ou confinés à domicile. Les PS travaillant dans des unités COVID-19 n’étaient pas plus souvent infectés que ceux travaillant dans des unités non COVID-19, probablement parce qu’ils étaient plus conscients des dangers et des risques associés au SARS-CoV-2, qu’ils disposaient de plus d’équipements de protection individuelle, qu’ils les portaient de manière plus stricte et qu’ils étaient mieux informés et formés.

Sensitization of neonatal rat lumbar motoneuron by the inflammatory pain mediator bradykinin

Bradykinin (Bk) is a potent inflammatory mediator that causes hyperalgesia. The action of Bk on the sensory system is well documented but its effects on motoneurons, the final pathway of the motor system, are unknown. By a combination of patch-clamp recordings and two-photon calcium imaging, we found that Bk strongly sensitizes spinal motoneurons. Sensitization was characterized by an increased ability to generate self-sustained spiking in response to excitatory inputs. Our pharmacological study described a dual ionic mechanism to sensitize motoneurons, including inhibition of a barium-sensitive resting K⁺ conductance and activation of a nonselective cationic conductance primarily mediated by Na⁺. Examination of the upstream signaling pathways provided evidence for postsynaptic activation of B₂ receptors, G protein activation of phospholipase C, InsP3 synthesis, and calmodulin activation. This study questions the influence of motoneurons in the assessment of hyperalgesia since the withdrawal motor reflex is commonly used as a surrogate pain model.

DOI:http://dx.doi.org/10.7554/eLife.06195.001

When we accidentally place our hand on a hot stove, we normally experience a painful sensation that starts with the sensory nerves under our skin. These nerves respond by transmitting electrical impulses to our brain, where the painful sensation is then processed. At the same time, these impulses are also transmitted to the motor nerves that control the muscles in our hand to trigger an immediate reflex to withdraw the hand from the hot stove. Pain therefore has a useful role as it can reduce how bad an injury is.

People with a condition called hyperalgesia have an increased sensitivity to pain. This condition can result from a chemical called bradykinin ‘sensitizing’ the sensory nerves, causing them to transmit more electrical impulses in response to pain than normal. This makes the injury feel much more painful, and can make the pain last for longer than is beneficial.

It was less clear whether bradykinin also affects motor nerves and so triggers a withdrawal reflex. By recording the electrical activity of motor nerve cells taken from the spinal cords of newborn rats, Bouhadfane et al. now show that these motor nerves become more active when exposed to bradykinin.

Nerve cells generate electrical signals when ions—such as potassium, sodium, and calcium ions—move through channels in the membranes of the cell. Therefore, to investigate how bradykinin influences the electrical activity of motor nerves, Bouhadfane et al. exposed the cells to drugs that inhibit particular ion channels. This revealed that bradykinin sensitizes the motor nerves by blocking a type of potassium ion channel and activating another ion channel that mainly transports sodium ions. Furthermore, Bouhadfane et al. were able to identify the signaling pathways that allow bradykinin to affect the motor nerve cells.

The study implies that the neuronal circuitry for pain does not rely exclusively on sensory nerve cells but should also integrate motor nerve cells. A future challenge remains in developing a protocol to resolve the contribution of motor nerve cells to hyperalgesia assessed by reflex withdrawal.

DOI:http://dx.doi.org/10.7554/eLife.06195.002