Retour d’expérience sur la prise en charge de myocardite aiguë dite « Kawasaki-like » associée à la COVID-19 : respect du bon usage et de la juste prescription des immunoglobulines intraveineuses

Contexte

La maladie de Kawasaki (MK) est une vascularite fébrile aiguë multisystémique infantile nécessitant une prise en charge urgente. Le traitement recommandé est l’administration précoce d’immunoglobulines intraveineuses (IgIV), renouvelée à 72 heures si besoin. Depuis la pandémie de COVID-19, une émergence de patients atteints de myocardites aiguës dites « Kawasaki-like » (mKL), ne présentant pas tous les critères de MK, a été constatée par les services de cardiologie et réanimation médicale cardiaque adulte. En l’absence de recommandations officielles, il a été statué de traiter ces patients comme des patients atteints de MK.

Objectifs

L’objectif de ce travail a été d’évaluer l’utilisation d’IgIV dans cette indication urgente, en accord avec le comité des médicaments dérivés du sang (MDS), dans un contexte de forte tension d’approvisionnement des IgIV.

Patients et méthodes

Une étude rétrospective monocentrique observationnelle a été réalisée d’avril 2020 à avril 2021. Tous les patients ayant reçu sur la période au moins une cure d’IgIV pour une myocardite aiguë associée à la COVID-19 ont été inclus. Le statut de mKL associée à la COVID-19 était définie par une myocardite aiguë avec sérologie COVID positive et/ou un antécédent de RT-PCR positive. Les données clinico-biologiques et d’administration des IgIV ont été analysées à partir du logiciel de gestion et traçabilité des MDS et du dossier patient informatisé.

Résultats

Vingt-huit patients ont été inclus dans l’étude. L’âge médian était de 29 ans, 15 patients (58 %) présentaient un IMC supérieur à 25 kg/m² et 10 des comorbidités (hypertension artérielle, diabète). Le statut COVID a été déterminé par sérologie pour 21 patients (81 %) et par antécédent de RT-PCR pour 5 patients (19 %). Le délai moyen d’apparition de myocardite après une infection COVID était de 21 jours. Des symptômes cardiaques (FEVG < 30 %, douleur thoracique) et extracardiaques (syndrome pseudo-grippal, signes cutanéomuqueux) étaient observés. Le temps d’hospitalisation moyen en soins intensifs était de 15 jours avec un support hémodynamique pour 50 % des patients. Dans 68 % des cas (n = 19), l’initiation d’IgIV a été faite en période de garde. La réévaluation des indications a permis l’arrêt des IgIV pour 2 patients (myocardite non virale ; absence d’infection COVID). Finalement, 93 % des patients (n = 25) ont reçu une administration unique de 2 g/kg d’IgIV.

Discussion/conclusion

Les patients présentant une mKL sont jeunes avec peu de comorbidités. Le délai d’apparition est variable et les symptômes peu spécifiques (COVID, vascularite). La définition stricte de critères d’administration des IgIV et la réévaluation des indications ont permis une allocation juste et pertinente des IgIV, malgré le caractère urgent de prise en charge dans un contexte de pénurie. La mKL étant encore mal connue, une étude comparative sur l’efficacité et la place des IgIV pour les patients atteints de myocardite aiguë associée au COVID-19 complètera cette première analyse.

Progress and prospects: RNA-based therapies for treatment of HIV infection

The current treatment regimen for HIV-infected individuals combines two or more drugs targeting different viral proteins such as RT and gag. Resistance to conventional drugs can develop quickly, and typically persists. The prospect of longer, continuous antiretroviral therapy brings with it the need for new antiretroviral drugs and approaches. In this context, gene therapies have the potential to prolong life and quality of life as an additional therapeutic class and may serve as an adjuvant to traditional treatments. This review focuses on RNA-based hematopoietic cell gene therapy for treatment of HIV infection. Recent advances in our understanding of RNA interference (RNAi) make this an especially attractive candidate for anti-HIV gene therapy although ribozyme and RNA decoy/aptamer approaches can be combined with RNAi to make a combinatorial therapy akin to highly active anti-retroviral therapy.

Pediatric pancreatic trauma: predictors of nonoperative management failure and associated outcomes

BACKGROUND

Nonoperative management (NOM) is an accepted treatment of pediatric solid organ injuries and is typically successful. Blunt pancreatic trauma tends to require operative intervention more frequently. We sought to identify predictors of failure of NOM and compare the outcome of operative management against NOM.

METHODS

A retrospective analysis was performed from January 1993 to December 2002 of all children with blunt pancreatic injuries from the trauma registries of 7 designated level 1 pediatric trauma centers. Failure of NOM was defined as the need for intraabdominal operative intervention. Injuries were graded I to V, and ductal injury was defined as grades III to V. Parameters included mechanism of injury, injury severity score (ISS), organ grade, Glasgow Coma Scale score, and outcome. Data were analyzed by Fisher exact test and Mann-Whitney U test, with mean values +/- SD and significance of P < .05.

RESULTS

Pancreatic injuries were present in 173 (9.2%) of 1823 patients. Of these, 43 (26.0% [43/173]) required an operation. Valid morbidity data was obtained in 118 of 173 patients. ISS was significantly higher in all patients treated operatively. Patients with an injury of grade III to V failed NOM more frequently than all patients with pancreatic injury (P =.0169). Length of stay was longer, and the incidence of pseudocysts, drainage procedures, and pancreatitis was higher in NOM patients, although not significant.

CONCLUSIONS

Patients with pancreatic injuries had a NOM failure rate of 26.0%. ISS and injury grades III to V were predictors of NOM failure. Patients with pancreatic ductal injury require more aggressive management.

Monitoring retroviral RNA dimerization in vivo via hammerhead ribozyme cleavage

We have used a strategy for colocalization of Psi (Psi)-tethered ribozymes and targets to demonstrate that Psi sequences are capable of specific interaction in the cytoplasm of both packaging and nonpackaging cells. These results indicate that current in vitro dimerization models may have in vivo counterparts. The methodology used may be applied to further genetic analyses on Psi domain interactions in vivo.